mardi 23 février 2010

Les Saintes Le Mouillage

Nous repartons donc ce matin vers les Saintes.Environ 2h30 de traversée, vent force 4-5 nord est, houle plus formée de nord ,la météo annonce une mer plus forte en fin de journée ,des creux de 2 voir 2m5
 voir plus dans les canaux.Cela fait suite à une dépression sur les Etats Unis.Nous chercherons un mouillage assez calme,cette nuit ça va bougé.
 Terre haute en vue. superbe ! nous laissons Grand Ilet sur bâbord et nous filons vers le pain de sucre en face de la baie des Saintes.Je ne connais pas celui en Rio mais celui ci est déjà magnifique,devant une plage bordée de cocotiers.
Nous allons mouiller juste devant la jetée, sous la surveillance d'un bateau immobile,figé de ciment et de plâtre,en fait c 'est bien un maison.Les marins de passage,saluaient ce navire surgissant de la montagne.



 Nous mettons l'encre,une tentative puis 2, 3,4, 16 mètres de fond,beaucoup de vent et je n'arrive pas a trouver un bon encrage.Cette tentative est la bonne,ça a l'air de tenir;mais je  ne peut pas mettre la chaine que je souhaiterai  ma zone d'évitage  ne me le permet pas.A surveiller; je ne suis pas rassuré.



Il est 20h,nous nous préparons pour aller diner au restaurant,les spécialités des Saintes ne manque pas,du tourment d'amour,aux langoustes et autres fruits de mer.
La soirée est agréable,27.c ,pas de vent, la mer reste agitée.Nous reprenons notre dingi pour regagner notre catamaran.


 Vers 2h du matin,je sors de mon sommeil,quelque chose ne va pas,les grincements du voiliers ne sont plus réguliers,les vagues secouent le bateau de part et d'autres des flotteurs.Je monte sur le pont pour voir ce qu'il se passe;rien.Puis tout à coup un voilier semble dérivé devant nous,a toute vitesse sauf que ce n 'est pas lui mais bien nous qui avons décrochés.
 Je vais au poste de commande démarrer les moteurs,je prend la lampe torche et me dirige à l'avant pour remonter l'encre et les quelques 25- 30 mètres de chaine,qui en cet endroit est à pic. Le guindeau souffre,et mon bateau se dirige tout droit sur les bateaux derrières nous.Enfin le bateau est libre de son amarre, je reviens aux commandes et je met les moteurs.Mes voisins avaient entendus notre manœuvre,et étaient sur le pont prêt à défendre une collision.J'arrive à esquiver les 3,4,voiliers et repars vers le chenal des Saintes pour retrouver un mouillage plus tranquille et plus sur.

 Vers 4 heures du matin, nous étions de nouveau à l'abri.
Pourquoi et comment arrivons nous à ressentir des évènements tel que celui ci ?Le sixième sens Marin ,pour sur.

Nous reprenons notre nuit............


Une des plus belles baies au monde.


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